Guillaume Apollinaire

Here you will find the Poem Les Fenêtres of poet Guillaume Apollinaire

Les Fenêtres

Du rouge au vert tout le jaune se meurt 
Quand chantent les aras dans les forêts natales 
Abatis de pihis 
Il y a un poème à faire sur l'oiseau qui n'a qu'une aile 
Nous l'enverron en message téléphonique 
Truamatisme géant 
Il fait couler les yeux 
Voilà une jolie jeune fille parmi les jeunes Turinaises 
Le pauvre jeune homme se mouchait dans sa cravate blanche 
Tu soulèveras le rideau 
Et maintenant voilà que s'ouvre la fenêtre 
Araignées quand les mains tissaient la lumière 
Beauté pâleur insondables violets 
Nous tenterons en vain de prendre du repos 
On commencera à minuit 
Quand on a le temps on a la liberté 
Bignorneaux Lotte multiples Soleils et l'Oursin du couchant 
Une vielle paire de chaussures jaunes devant la fenêtre 
Tours 
Les Tours ce sont les rues 
Puits 
Puits ce sont les places 
Puits 
Arbres creux qui abritent les Câpresses vagabondes 
Les Chabins chantent des airs à mourir 
Aux Chabines marrones 
Et l'oie oua-oua trompette au nord 
Où le train blanc de neige et de feux nocturnes fuit l'hiver 
O Paris 
Du rouge au vert tout le jaune se meurt 
Paris Vancouver Hyères Maintenon New-York et les Antilles 
Le fenêtre s'ouvre comme une orange 
Le beau fruit de la lumière