Here you will find the Poem Mareye of poet Guillaume Apollinaire
Mareye était très douce étourdie et charmante Moi je l'aimais d'Amour m'aimait-elle, qui sait? Je revois parfois à la lueur tremblotante Des lointains souvenirs cet Amour trépassé. Sur ma bouche je sens celle de mon amante Je sens ses petites mains sur mon front glacé Ses mains dont doucement elle me caressait Ses rares mains de sainte pâle ou bien d'infante Mon amante d'antant dans quels bras t'endors-tu Pendant l'hiver saison d'amour où les vents pleurent Où les amants ont froid où les passants se meurent Sous les tristes sapins meurent en écoutant Les elfes rire au vent et corner aux rafales? Songes-tu quelquefois quand les nuits sont bien pâles Que telles nos amours sont mortes les étoiles?